Plusieurs porteurs de projets d’entreprise sont séduits par le régime de la micro-entreprise. Ce dernier est plus flexible et moins exigeant au niveau des conditions de création. Avant de vous lancer dans l’univers de la micro-entreprise, il est important de connaître les risques de perte et les avantages dont vous pouvez faire face éventuellement. Découvrez ici les enjeux de la micro-entreprise.
La réduction des obligations comptables
Si vous êtes micro-entrepreneur, vous n’aurez pas besoin de tenir tous les documents comptables obligatoires. Il vous faut seulement un livre journal qui répertorie vos recettes. Aussi, vous aurez besoin d’un récapitulatif de vos achats si votre activité relève du seuil de 176 200 €.
L’exonération de TVA
Les micro-entrepreneurs bénéficient d’une franchise de TVA (à facturer) à deux niveaux :
- Si vos encaissements annuels n’excèdent pas 94 300 € lorsqu’il s’agit d’une activité relevant de la vente ou de l’hébergement. Cette information est utile pour la création d’une micro-entreprise.
- Si vos encaissements annuels sont inférieurs ou égaux à 36 500 € lorsqu’il s’agit d’une activité liée aux prestations de services ou une profession libérale.
Un régime d’entreprise flexible pour toute personne
Le régime de la micro-entreprise correspond aux étudiants, aux entrepreneurs individuels, aux salariés, etc. Toute personne indépendante peut décider de se lancer dans une petite activité à forte valeur ajoutée exigeant peu d’investissements et de stocks.
La non récupération de la TVA payée
C’est l’inconvénient principal du régime de la micro-entreprise. Vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur les achats de biens et services réalisés et les stocks.
L’impossibilité d’amortir fiscalement vos investissements effectués
Sur le plan fiscal, tous les investissements immatériels et matériels que vous réalisez ne peuvent pas être amortis afin de connaître leur valeur réelle. C’est donc un inconvénient non négligeable.
Une déduction de charges sociales non favorables
Vos cotisations sociales sont prélevées directement du chiffre d’affaires réalisé ; ce qui est peu contraignant lorsque l’entreprise n’atteint pas ses objectifs de vente.